Véronique Riotton, née le 2 novembre 1969 à Bonneville (Haute-Savoie), est une femme politique française.
Membre de La République en marche (LREM), elle est députée de la 1re circonscription de la Haute-Savoie depuis 2017.
De 2018 à 2019, elle est vice-présidente du groupe LREM. En septembre 2019, elle est nommée co-rapporteure du projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, promulguée le 10 février 2020. En 2020, elle est successivement vice-présidente puis présidente par intérim de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.
Biographie:
Née d’un père haut-savoyard et d’une mère catalane, mère de deux enfants, Véronique Riotton a pratiqué le patinage artistique en sport-études à Annecy. Elle possède une licence de l’École supérieure de commerce de Chambéry Savoie1.
Elle a commencé sa carrière dans le développement commercial des entreprises, avant de devenir consultante en ressources humaines1.
Jusqu’à son élection, son engagement citoyen s’était traduit par un investissement au sein des bureaux de différentes associations dans le lien social, le sport et l’éducation. Investie par La République en marche, elle se présente aux élections législatives de 2017 dans la 1re circonscription de la Haute-Savoie. Au deuxième tour, elle obtient 64,32 % des suffrages exprimés face à la candidate Annabel André-Laurent du parti Les Républicains (LR). Elle succède à Bernard Accoyer, membre de LR et ancien Président de l’Assemblée Nationale
En octobre 2018, après l’élection de Gilles Le Gendre comme président du groupe La République en marche, elle devient vice-présidente du groupe chargée de la valorisation des talents et l’organisation générale5.
Le 30 janvier 2019, lors des débats sur la loi dite « anti-casseurs », Alexis Corbière, député LFI, s’interrompt au milieu de son intervention et accuse Véronique Riotton, se tenant debout à quelques mètres de lui, de l’avoir insulté. Cette dernière regagne son siège après que le président de séance le lui demande. Elle se défend de toute insulte et assume avoir commenté les propos de son collègue en les qualifiant de « conneries.
Elle est co-rapporteure, avec Stéphanie Kerbarh, du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Lors des débats sur ce projet de loi, elle s’oppose, de même que la secrétaire d’État Brune Poirson, à un amendement visant à interdire la publicité pour les vols intranationaux.
Elle est élue vice-présidente de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale en juin 2020, puis présidente le mois suivant, succédant à Barbara Pompili, nommée au gouvernement. Laurence Maillart-Méhaignerie lui succède ensuite.
Selon Contexte, elle appartient au pôle écologiste du groupe LREM1. Elle indique qu’elle « milite pour une écologie pragmatique, pour une alliance entre l’écologie et l’économie », et plaide pour « un Grenelle de l’industrie décarbonée .
Elle préside le Conseil national de l’économie circulaire (CNEC) depuis 2021.
Elle est réélue députée en juin 2022, recueillant 62,65 % des voix face à Anne-Valérie Duval (NUPES).
Source: fr.wikipedia.org